TROIS DISCOURS : MAURICE THOREZ
© Ciné-Archives. Tous droits de reproduction ou de modification interdits.
En savoir plus
En savoir plus
- Sous-titre1/ S'UNIR, COMBATTRE, TRAVAILLER
- Réalisateur.ice.sANONYME
- Année(s)1945 précisément
- Durée00:09:00
- ColorationNoir & Blanc
- FormatFilm 35 mm
- SonSonore
- CollectionCINÉ-FRANCE
Trois discours de dirigeants du P.C.F. enregistrés au studio de Boulogne en 1945.
La mise en scène est la même, à peu de choses près, pour les trois films:
Un drapé estampillé "faucille et marteau" derrière l'orateur "très magistral", chaire drapée et estampillée, elle aussi.
De ces trois discours, l'Histoire a surtout retenu celui de Maurice Thorez, très proche de celui tenu aux mineurs de Waziers, le 21 juillet 1945; discours de Waziers dont, malheureusement, le son est égaré.
Quant à ceux de Jacques Duclos et André Marty - surtout celui de Marty, exclu du Parti en 1953 - ils étaient un peu tombés dans l'oubli.
1/ S'UNIR, COMBATTRE, TRAVAILLER de MAURICE THOREZ
Ce mot d'ordre « S'unir combattre et travailler » a été adopté par le comité central réuni le 31 aout 1944 dans Paris tout juste libéré.
Maurice Thorez, rentré d'URSS le 27 octobre 1944 prononce son premier discours public au Vel d'Hiv le 30 octobre 44.
Cet enregistrement du 12 avril 1945 construit une image de Maurice Thorez, homme d'état (drapeau tricolore et Marseillaise).
Après l'évocation des quatre années de souffrance et de répression en France et en Europe, Maurice Thorez dessine la voie d'« une grande renaissance de la France » : constitution d'une armée démocratique remplaçant l'armée de métier, application du programme du Conseil National de la Résistance (CNR), épuration rapide, châtiment des traîtres, confiscation de leurs biens, retour à la nation des grands moyens de production monopolisés par les trusts, démocratisation, défense de la laïcité, unification des partis ouvriers, unité de la nation toute entière...
Le discours de Maurice Thorez s'achève sur l'image du drapeau français et l'air de La Marseillaise.
Générique : « Un discours de Maurice Thorez, secrétaire général du parti communiste français, député de la Seine, membre de l'Assemblée consultative. Enregistré à Paris, le 12 avril 1945, au studio de Boulogne. Une production Ciné France. »
Musique : La Marseillaise.
Intervenant : Maurice Thorez
Lieux, événements et personnes cités : Munich, défaite et exode de 1940.
Lieux de consultation: Ciné-Archives, Archives françaises du film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des Images, BNF.
La mise en scène est la même, à peu de choses près, pour les trois films:
Un drapé estampillé "faucille et marteau" derrière l'orateur "très magistral", chaire drapée et estampillée, elle aussi.
De ces trois discours, l'Histoire a surtout retenu celui de Maurice Thorez, très proche de celui tenu aux mineurs de Waziers, le 21 juillet 1945; discours de Waziers dont, malheureusement, le son est égaré.
Quant à ceux de Jacques Duclos et André Marty - surtout celui de Marty, exclu du Parti en 1953 - ils étaient un peu tombés dans l'oubli.
1/ S'UNIR, COMBATTRE, TRAVAILLER de MAURICE THOREZ
Ce mot d'ordre « S'unir combattre et travailler » a été adopté par le comité central réuni le 31 aout 1944 dans Paris tout juste libéré.
Maurice Thorez, rentré d'URSS le 27 octobre 1944 prononce son premier discours public au Vel d'Hiv le 30 octobre 44.
Cet enregistrement du 12 avril 1945 construit une image de Maurice Thorez, homme d'état (drapeau tricolore et Marseillaise).
Après l'évocation des quatre années de souffrance et de répression en France et en Europe, Maurice Thorez dessine la voie d'« une grande renaissance de la France » : constitution d'une armée démocratique remplaçant l'armée de métier, application du programme du Conseil National de la Résistance (CNR), épuration rapide, châtiment des traîtres, confiscation de leurs biens, retour à la nation des grands moyens de production monopolisés par les trusts, démocratisation, défense de la laïcité, unification des partis ouvriers, unité de la nation toute entière...
Le discours de Maurice Thorez s'achève sur l'image du drapeau français et l'air de La Marseillaise.
Générique : « Un discours de Maurice Thorez, secrétaire général du parti communiste français, député de la Seine, membre de l'Assemblée consultative. Enregistré à Paris, le 12 avril 1945, au studio de Boulogne. Une production Ciné France. »
Musique : La Marseillaise.
Intervenant : Maurice Thorez
Lieux, événements et personnes cités : Munich, défaite et exode de 1940.
Lieux de consultation: Ciné-Archives, Archives françaises du film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des Images, BNF.
Ciné-France présente "S'unir, Combattre, Travailler". Un discours de Maurice Thorez. Secrétaire général du PCF, député de la Seine, membre de l'assemblée constitutive.
Enregistré à Paris le jeudi 12 avril 1945 au studio de Boulogne. Une production Ciné-France.
“Françaises et Français, pour arracher la victoire au plus tôt, nous devons être plus unis que jamais. Le relèvement de la France, qui exigera de nous un effort tenace et prolongé, ce n’est pas la tâche d’un seul parti, c’est la tâche de millions de français et de françaises, c’est la tâche de la nation toute entière ! Le PCF, le parti de la main tendu, qui est aussi le parti de la laicité n’admet aucune exclusive à l’égard d’aucun bon français. Il ne devrait y avoir, pensons nous, qu’un seul grand mouvement de la Renaissance française, une grande Union de toutes les forces démocratiques et nationales."
"Nous voulons constituer avec nos frères socialistes un seul parti des travailleurs, un grand parti ouvrier français, dont les principes, les méthodes, les formes d’organisation seront naturellement définis en commun sur la base du socialisme scientifique. Françaises et Français, s’unir, combattre et travailler, voilà notre loi à tous, afin de hâter l’écrasement de l’Allemagne Hitlérienne, afin d’assurer l’anéantissement militaire, politique et moral du fascisme, afin de préparer la Renaissance d’une France démocratique et indépendante. Une France que nous voulons et que nous ferons libre, forte et heureuse ! (musique La Marseillaise)”
