DES VACANCES PAS COMME LES AUTRES
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- Réalisateur.ice.sRÉALISATION COLLECTIVE
- Année(s)1974 précisément
- Durée00:18:00
- ColorationCouleur
- FormatFilm 16 mm
- SonSonore
Réalisé par le groupe audiovisuel du comité d’entreprise des Avions Marcel Dassault de Saint-Cloud, avec le concours d’Unicité, Des vacances pas comme les autres est destiné à présenter les actions de l’association Tourisme et travail, proche du syndicat CGT, et à promouvoir son projet de tourisme social, populaire et éducatif.
Le film commence comme une carte postale filmée, dans laquelle un enfant raconte à sa grand-mère les vacances qu’il passe dans le « village océanique » de l’Île de Ré, en Charente-Maritime (17). Il se poursuit à la manière d’un dépliant touristique, tandis que la caméra, embarquée à bord d’une voiture, suit la route qui mène au village : « Lorsqu’on arrive à l’Île de Ré, on a l’impression de découvrir un petit univers baigné de lumière, de douceur et de simplicité. Situé sur la commune de Bois-Plage, le "village océanique" est installé sur 12 hectares de terrain dont un dixième est boisé de prés maritimes. » L’enfant décrit ensuite les spécificités de ce village-vacances, géré par Tourisme et Travail, qui offre des maisons confortables, un terrain de camping et de nombreuses activités pour les petits et les grands (jeux et ateliers, animations culturelles et sportives, veillées). Il encourage sa grand-mère à venir y séjourner.
Cette introduction est suivie d’un entretien avec deux responsables de Tourisme et Travail. Sur des photos et des illustrations diverses, son président, Jean Faucher, retrace l’histoire de cette structure née dans la Résistance. Créée par des militants syndicaux, d’organisation de jeunesse et d’éducation populaire, elle entendait offrir aux travailleurs, « une grande organisation populaire chargée de mettre en œuvre les grandes conquêtes sociales du Front Populaire ». Sont ensuite évoqués les combats que l’association doit mener, notamment à Villefranche-sur-Mer, pour s’imposer face au tourisme de masse, et les difficultés auxquelles elle est confrontée, compte-tenu de la faiblesse des crédits alloués au « tourisme social » : « Les mal lotis ce sont les travailleurs aux ressources les plus modestes, ce sont les campeurs-caravaniers qui voient le camping-caravaning assujetti à un taux de TVA de 17,6 % alors que les hôtels de luxe, eux, sont assujettis à 7 % seulement. » Les responsables rappellent ainsi que Tourisme et travail n’est pas une agence mais une organisation démocratique à but non lucratif, fonctionnant sur un principe d’adhésion et de représentation à des niveaux local et national. En 1973, elle compte 250 000 adhérents, avec 2 000 comités d’entreprise qui sont au cœur de son projet syndical d’éducation populaire.
Le film se poursuit avec la présentation d’un autre village-vacances situé en bord de mer, sur la commune de Montalivet, en Gironde (33). La circulation automobile est interdite à l’intérieur du village : pour la tranquillité et la sécurité de tous, le vélo a été choisi comme moyen de locomotion. Différents sports peuvent être pratiqués : la natation, l’équitation, les arts martiaux, la gymnastique, le volley-ball, le ping-pong, la pétanque. « Montalivet, dit le commentaire, c’est le paradis des sportifs ; c’est aussi celui des enfants : le climat est idéal pour leur santé. » Les soirées sont consacrées à des projections de films et de diapositives, à des conférences, des concerts ou des spectacles. Un petit train sur pneus permet de rejoindre facilement le village de Montalivet. Chaque semaine, une assemblée générale élit le conseil des adhérents chargé de les représenter et de jouer un rôle dans l’élaboration des programmes d’activités proposés par l’équipe d’animation et de soumettre critiques et suggestions.
Une dernière séquence entièrement visuelle, portée par la musique, donne à voir différents moments de vie, de repos et de distractions dans le village-vacances (tablées, baignades, activités sportives), avec une échappée finale sur des parterres de fleurs rouges. Un carton indique : « film réalisé par le groupe audiovisuel du comité d’entreprise Marcel-Dassault avec le concours d’Unicité. » L’écusson de Tourisme et travail est filmé en gros plan.
Mots-clés : Charente-Maritime, Gironde, Île-de-Ré, Montalivet, Tourisme et travail, Confédération générale du travail (CGT), syndicat, tourisme social, comité d’entreprise, village-vacances, camping, Faucher Jean
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis
Le film commence comme une carte postale filmée, dans laquelle un enfant raconte à sa grand-mère les vacances qu’il passe dans le « village océanique » de l’Île de Ré, en Charente-Maritime (17). Il se poursuit à la manière d’un dépliant touristique, tandis que la caméra, embarquée à bord d’une voiture, suit la route qui mène au village : « Lorsqu’on arrive à l’Île de Ré, on a l’impression de découvrir un petit univers baigné de lumière, de douceur et de simplicité. Situé sur la commune de Bois-Plage, le "village océanique" est installé sur 12 hectares de terrain dont un dixième est boisé de prés maritimes. » L’enfant décrit ensuite les spécificités de ce village-vacances, géré par Tourisme et Travail, qui offre des maisons confortables, un terrain de camping et de nombreuses activités pour les petits et les grands (jeux et ateliers, animations culturelles et sportives, veillées). Il encourage sa grand-mère à venir y séjourner.
Cette introduction est suivie d’un entretien avec deux responsables de Tourisme et Travail. Sur des photos et des illustrations diverses, son président, Jean Faucher, retrace l’histoire de cette structure née dans la Résistance. Créée par des militants syndicaux, d’organisation de jeunesse et d’éducation populaire, elle entendait offrir aux travailleurs, « une grande organisation populaire chargée de mettre en œuvre les grandes conquêtes sociales du Front Populaire ». Sont ensuite évoqués les combats que l’association doit mener, notamment à Villefranche-sur-Mer, pour s’imposer face au tourisme de masse, et les difficultés auxquelles elle est confrontée, compte-tenu de la faiblesse des crédits alloués au « tourisme social » : « Les mal lotis ce sont les travailleurs aux ressources les plus modestes, ce sont les campeurs-caravaniers qui voient le camping-caravaning assujetti à un taux de TVA de 17,6 % alors que les hôtels de luxe, eux, sont assujettis à 7 % seulement. » Les responsables rappellent ainsi que Tourisme et travail n’est pas une agence mais une organisation démocratique à but non lucratif, fonctionnant sur un principe d’adhésion et de représentation à des niveaux local et national. En 1973, elle compte 250 000 adhérents, avec 2 000 comités d’entreprise qui sont au cœur de son projet syndical d’éducation populaire.
Le film se poursuit avec la présentation d’un autre village-vacances situé en bord de mer, sur la commune de Montalivet, en Gironde (33). La circulation automobile est interdite à l’intérieur du village : pour la tranquillité et la sécurité de tous, le vélo a été choisi comme moyen de locomotion. Différents sports peuvent être pratiqués : la natation, l’équitation, les arts martiaux, la gymnastique, le volley-ball, le ping-pong, la pétanque. « Montalivet, dit le commentaire, c’est le paradis des sportifs ; c’est aussi celui des enfants : le climat est idéal pour leur santé. » Les soirées sont consacrées à des projections de films et de diapositives, à des conférences, des concerts ou des spectacles. Un petit train sur pneus permet de rejoindre facilement le village de Montalivet. Chaque semaine, une assemblée générale élit le conseil des adhérents chargé de les représenter et de jouer un rôle dans l’élaboration des programmes d’activités proposés par l’équipe d’animation et de soumettre critiques et suggestions.
Une dernière séquence entièrement visuelle, portée par la musique, donne à voir différents moments de vie, de repos et de distractions dans le village-vacances (tablées, baignades, activités sportives), avec une échappée finale sur des parterres de fleurs rouges. Un carton indique : « film réalisé par le groupe audiovisuel du comité d’entreprise Marcel-Dassault avec le concours d’Unicité. » L’écusson de Tourisme et travail est filmé en gros plan.
Mots-clés : Charente-Maritime, Gironde, Île-de-Ré, Montalivet, Tourisme et travail, Confédération générale du travail (CGT), syndicat, tourisme social, comité d’entreprise, village-vacances, camping, Faucher Jean
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis