1ER CONGRÈS DE L'UNION DES FEMMES FRANCAISES
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- Réalisateur.ice.sANONYME
- Année(s)1945 précisément
- Lieu(x)Villejuif (94)
- Durée00:13:00
- ColorationNoir & Blanc
- FormatFilm 35 mm
- SonSonore
Document consacré au premier congrès de l'Union des Femmes Françaises, qui s'est tenu en juin 1945 à la Mutualité.
Crépitement, fièvres des journées d'après-guerre, des femmes du monde entier se croisent à la mutualité pour le 1er congrès de l'U.F.F.
Un hommage est tout d'abord rendu à l'action des femmes durant la guerre, qui fait une large place aux femmes martyres : de grands portraits de Danièle Casanova et Berthie Albrecht sont placés derrière la tribune. Leur mot d'ordre : Plus jamais ça !
Après quoi, les déléguées françaises et étrangères posent les bases de leur action future, affirmant leur détermination à lutter pour l'égalité des droits avec les hommes, aussi bien dans le domaine politique qu'économique.
Le document construit en trois parties nous montre dans un premier temps l'arrivée des déléguées (notamment soviétiques avec Ria Bova, pilote de bombardier, à l'aéroport d'Orly), l'installation du congrès dans la salle de la mutualité à Paris.
Puis, autour du rapport d'orientation de Claudine Michaud sur les droits et devoirs des femmes, s'intercalent des images de reportage et d'archives.
Enfin le film fait une large part aux délégations étrangères et à la dimension internationale du congrès fondateur de l'UFF. Puis les déléguées visitent les équipements sociaux et sanitaires des villes ouvrières.
Générique : CINÉ FRANCE présente
Musique : Jean Wiener
Commentaire : Cécile Didier Renée Simonot (Enregistré à Radio Cinéma)
Montage : Simone Dauvillier
Personnalités : Claudine Michaud, Georgette Cadras, Eugénie Cotton (présidente de l'UFF), Yvonne Dumont, Jeannette Prenant, Fernande Valignat, Camille Santucci, Emilienne Calicier, Rosette Augonnet, Joëlle Thomas, Ria Bova, Lise Ricol (Lise London), Pierre Villon
Lieux : Aéroport d'Orly, Palais de la Mutualité, Arènes de Lutèce (où se déroule une fête rassemblant les délégations régionales et nationales), Villejuif (inauguration du dispensaire « Danielle Casanova »), Les Gobelins (où se tient une exposition sur la femme française au travail).
Film disponible en DVD dans le coffret <a href="https://www.cinearchives.org/Edition-DVD-Grands-Soirs-et-Beaux-Lendemains.-1945-1956_-le-cinema-militant-de-la-Liberation-et-de-la-Guerre-froide-827-6-0-0.html"><b>Grands soirs et beaux lendemains, 1945-1956 - Le cinéma militant de la Libération et de la Guerre froide</b></a>
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives françaises du film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images, BNF
Crépitement, fièvres des journées d'après-guerre, des femmes du monde entier se croisent à la mutualité pour le 1er congrès de l'U.F.F.
Un hommage est tout d'abord rendu à l'action des femmes durant la guerre, qui fait une large place aux femmes martyres : de grands portraits de Danièle Casanova et Berthie Albrecht sont placés derrière la tribune. Leur mot d'ordre : Plus jamais ça !
Après quoi, les déléguées françaises et étrangères posent les bases de leur action future, affirmant leur détermination à lutter pour l'égalité des droits avec les hommes, aussi bien dans le domaine politique qu'économique.
Le document construit en trois parties nous montre dans un premier temps l'arrivée des déléguées (notamment soviétiques avec Ria Bova, pilote de bombardier, à l'aéroport d'Orly), l'installation du congrès dans la salle de la mutualité à Paris.
Puis, autour du rapport d'orientation de Claudine Michaud sur les droits et devoirs des femmes, s'intercalent des images de reportage et d'archives.
Enfin le film fait une large part aux délégations étrangères et à la dimension internationale du congrès fondateur de l'UFF. Puis les déléguées visitent les équipements sociaux et sanitaires des villes ouvrières.
Générique : CINÉ FRANCE présente
Musique : Jean Wiener
Commentaire : Cécile Didier Renée Simonot (Enregistré à Radio Cinéma)
Montage : Simone Dauvillier
Personnalités : Claudine Michaud, Georgette Cadras, Eugénie Cotton (présidente de l'UFF), Yvonne Dumont, Jeannette Prenant, Fernande Valignat, Camille Santucci, Emilienne Calicier, Rosette Augonnet, Joëlle Thomas, Ria Bova, Lise Ricol (Lise London), Pierre Villon
Lieux : Aéroport d'Orly, Palais de la Mutualité, Arènes de Lutèce (où se déroule une fête rassemblant les délégations régionales et nationales), Villejuif (inauguration du dispensaire « Danielle Casanova »), Les Gobelins (où se tient une exposition sur la femme française au travail).
Film disponible en DVD dans le coffret <a href="https://www.cinearchives.org/Edition-DVD-Grands-Soirs-et-Beaux-Lendemains.-1945-1956_-le-cinema-militant-de-la-Liberation-et-de-la-Guerre-froide-827-6-0-0.html"><b>Grands soirs et beaux lendemains, 1945-1956 - Le cinéma militant de la Libération et de la Guerre froide</b></a>
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives françaises du film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images, BNF
Le film débute sur l'emblème de l'U.F.F. et sur l'affiche du congrès tenu du 17 au 20 juin 1945 à La salle de la Mutualité à Paris. La réunion est placée sous l'égide de Danièle Casanova et Berthie Albrecht. Des images en surimpressions de trains, gares parisiennes, voyageuses illustrent les trajets des déléguées originaires de toutes les régions de France et étrangères convergeant vers la capitale.
La délégation soviétique est accueillie par plusieurs dirigeantes de l'U.F.F. . Eugénie Cotton accueille en particulier "Ria Bova", pilote de bombardier.
Plan sur la façade du siège de l'U.F.F. au 21, rue des Champs-Élysées. L'hébergement des femmes est organisée dans des familles parisiennes et banlieusardes.
Début du congrès. Une banderole est tendue à l'entrée de la salle "bienvenue aux déléguées". La voix off note que le service d'ordre est assuré par des hommes "seul élément masculin qui interviendra durant tout le congrès".
Plan sur deux grands portraits de Danièle Cananova et Berthie Albrecht. Le commentaire rappelle le sacrifice des deux résistantes.
La voix off présente le bureau du congrès qui prend place à la tribune : de droite à gauche la caméra montre : Eugénie Cotton, Françoise Declair, Marcelle Bargement, Yvonne Dumont, Claudine Michaud, Jeannette Vermeersch. L'énumération est suivie de quelques plans de déléguées étrangères, de vues d'ensemble de la salle et des participantes.
Contexte : APRÈS-GUERRE
Lieux : Paris /Orly
Personnes évoquées : MICHAUD (Claudine) / VERMEERSCH-THOREZ (Jeannette)
Organisations : U.F.F.
Descripteurs : Paris / banderole / famille / train / réunion / gare / femme / emblème
De la tribune, début du discours de Claudine Michaud consacré "aux droits et devoirs de la femme". Les images - d'archives parfois - illustrent presque systématiquement ses propos.
L'intervenante décrit le sort des femmes pendant la guerre "elles ont supporté les charges les plus lourdes ". Les images montrent les routes de l'exode. Elles poursuit en évoquant leur participation à la résistance "Elles sont parmi les premières à signer des pétitions". L'oratrice s'appuie sur l'exemple de Lise Ricol (alias Lise London) et des manifestations de 1940, rue Daguerre et rue Bucci à Paris. Plans de ces deux rues. Elle relate l'aide relate l'aide féminine aux maquis montré par de courts portraits de maquisards et un plan de femme bretonne.
"Beaucoup ont perdu la vie" déclare Claudine Michaud. Séquence sur la résistance et la libération de Paris. Une voiture banalisée F.F.I. traverse une avenue, une femme dactylographie, d'autres aident à l'érection d'une barricade. Une femme récupère une arme sur un homme mort. Claudine Michaud cite Le colonel Rol Tanguy "sans elles, la moitié de notre travail aurait été impossible ".
Le discours valorise maintenant l'aide aux soldats après la libération. 6 600 000 francs ont été collectés. Un plan montre les colis et cartons, fruits de la solidarité des "amis du front de Haute-Vienne".
"Les femmes ont appris à ne pas diviser la sécurité de leur foyer et celle du pays". Un groupe de femmes tricotent tandis qu'en off, l'intervenante parle des "ouvroirs", des maisons de convalescence ouvertes par les femmes et leur implication dans le travail des champs et à l'usine.
Les plans d'un port, de bateaux, de maisons et villes détruites incarnent "les forces du mal que les femmes ont appris à haïr". Cette sous-séquence constitue une sorte de bilan humain de la guerre et des massacres des nazis.
Intervenants : MICHAUD (Claudine)
Organisations : U.F.F.
Descripteurs : Paris / GUERRE / solidarité / TRAVAIL / bombardement / réunion / maquis / LIBÉRATION / RÉSISTANCE / femme
Claudine Michaud poursuit son discours désormais axé sur la situation des femmes et des familles après-guerre. L'oratrice note " qu'elles sont entrées en masse dans la voie de l'action politique".
Des groupes de femmes consultent des panneaux électoraux et votent pour la première fois. Nombreux plans de femmes mettant leur bulletin de vote dans l'urne parmi celles-ci, Jeannette Vermeersch.
Sur fond de ménagères faisant leurs courses au marché, Claudine Michaud demande "comment nourrir la famille ?". L'intervenante dénonce ensuite " les services du ravitaillement qui maintiennent une organisation vichyste. Le maintien des cartes, la bureaucratie dit-elle, cachent le scandale du stockage sur lequel prospère le marché noir".
Cette sous-séquence est consacrée au travail des femmes "leur participation à la vie économique moderne est devenue une nécessité". Plans de travail en usine, aux champs, à l'hôpital. La revendication "à travail égal, salaire égal" est mise en avant.
Une femme donne son biberon à un nourrisson, une autre allaite. Claudine Michaud déclare que "leur premier devoir est de donner des enfants à la France". Une série de revendications illustrées est alors énumérée :
Les crèches "pour soustraire à la rue les enfants dont les parents travaillent". Plans de bébés dans leur berceau. En off, il est indiqué "qu'il n'y a que 39 crèches à Paris dont seulement 4 sont municipales". Des enfants faisant une course sur leur pot et une séance collective de biberons illustrent pour finir la revendication de crèches.
Des visites médicales régulières pour les enfants des écoles. Images de salles de classe, traitement à l'ultraviolet, pesée, vaccination, colonies de vacances.
Création de "préventoria et sanatoria". Plans sur un vaste dortoir.
Lutte contre les taudis. Plans sur ruelle sombre.
Écoles d'apprentissage et de puériculture "telles que le prévoie le plan du conseil national de la résistance". Retour dans la salle de congrès où Claudine Michaud achève son discours en qualifiant le plan d'action de l'U.F.F. " de revendications au service de la santé morale et physique des enfants".
Plusieurs intervenantes se succèdent à la tribune pour discuter de "la place de la femme dans la société". Bancs-titres de leurs noms : Georgette Cadras, Yvonne Dumont, Eugénie Cotton, Joëlle Tomaso, Fernande Valignat, Rosette Augonnet, Camille Santucci et Emilienne Gancier (liste n'est pas dans l'ordre). Un plan d'ensemble de la salle et des images des intervenantes accompagnent le commentaire rendant hommage aux femmes soviétiques "qui ont eu à mener la lutte la plus farouche".
La voix off déclare ensuite que les femmes françaises sont engagées dans "la bataille pour la renaissance du pays avec la certitude de la victoire".
Contexte : APRÈS-GUERRE
Intervenants : MICHAUD (Claudine)
Lieux : Paris
Organisations : U.F.F.
Descripteurs : ÉLECTIONS / vote / Paris / femme au foyer / GUERRE / famille / TRAVAIL / taudis / réunion / RÉSISTANCE / femme / LIBÉRATION / reconstruction / ÉCOLE / ÉDUCATION FORMATION / apprentissage / crèche / enfance
Des femmes étrangères dont Dolorès Ibarruri, se succèdent à la tribune. Des cadeaux et fleurs leur sont offerts.
En marge du congrès, se déroule la réunion fondatrice du "comité international pour la préparation du congrès international des femmes". Eugénie Cotton joue un rôle central dans cette réunion mais c'est une voix off qui annonce les revendications "universelles" soit : - Des droits identiques à ceux des hommes - Un monde heureux pour les enfants - La paix.
Une fête en plein air, organisée aux arènes de Lutèce à Paris clos le congrès.
Eugénie Cotton et Pierre Villon, secrétaire du conseil national de la résistance (C.N.R.) sont filmés prenant la parole à la tribune. Les déléguées de province portent leurs costumes régionaux.
Les déléguées étrangères visitent des équipements sociaux des villes ouvrières.
Elles assistent à l'inauguration du dispensaire Danielle Casanova, à Villejuif. À la tribune se trouve Jeannette Vermeersch.
Aux Gobelins, elles visitent l'exposition sur les femmes françaises au travail. Le commentaire insiste sur l'intérêt particulier qu'y trouvent les femmes soviétiques.
La voix off, indique que le "premier congrès concrétise le programme d'action de l'U.F.F." et "L'union de toutes les femmes dans le travail pour la renaissance d'une France indépendante, forte et douce à ses enfants". Une image de l'emblème de l'U.F.F. fondu dans des plans de femmes au travail achève le film.
Contexte : APRÈS-GUERRE
Lieux : Paris / Villejuif
Personnes évoquées: COTTON (Eugénie) / VERMEERSCH-THOREZ (Jeannette)
Organisations : U.F.F.
Descripteurs : Paris /paix / internationalisme / TRAVAIL / union / réunion / Villejuif / RÉSISTANCE / femme / emblème / enfance / universalisme